Private equity

Le Private Equity permet d’investir dans des entreprises non cotées, en croissance ou en transformation. C’est un levier de diversification et de performance à long terme, réservé aux investisseurs à l’aise avec l’illiquidité.
Qu’est-ce que le Private Equity ?
Le Private Equity désigne l’investissement dans des sociétés non cotées en Bourse, généralement via des fonds spécialisés. Ces sociétés peuvent être en phase de développement, de transmission ou de restructuration.
Concrètement, l’investisseur souscrit à un fonds qui prend des participations dans plusieurs entreprises sélectionnées pour leur potentiel de croissance. L’objectif est de dégager une plus-value à moyen/long terme, lors de la revente des participations (cession industrielle, entrée en Bourse…).
C’est un placement non liquide, généralement sur 6 à 10 ans, avec un objectif de performance supérieur aux classes d’actifs traditionnelles.
Pourquoi investir dans le non coté ?
Le Private Equity offre plusieurs atouts :
- Un potentiel de performance élevé : les rendements historiques du non coté dépassent en moyenne ceux des actions cotées, en contrepartie d’un horizon plus long et d’un risque plus marqué.
- Une vraie diversification : ces investissements sont décorrélés des marchés financiers traditionnels. Ils réagissent aux fondamentaux des entreprises, pas aux variations boursières de court terme.
- Un accès à l’économie réelle : c’est une manière de soutenir l’innovation, l’entrepreneuriat ou la relance industrielle, tout en cherchant une rentabilité attractive.
C’est une classe d’actifs de plus en plus présente dans les allocations patrimoniales sophistiquées, notamment via l’assurance vie ou les PER.
Quels sont les risques à connaître ?
Le Private Equity est réservé aux investisseurs informés. Il comporte des risques spécifiques :
- L’illiquidité : les fonds ont des durées de vie longues (souvent 8 ans ou plus), sans possibilité de retrait anticipé.
- Le risque de perte en capital : toutes les sociétés en portefeuille ne réussissent pas. Certaines peuvent faire faillite ou être revendues en perte.
- La complexité des supports : certains fonds présentent des frais élevés ou des structures juridiques techniques (FCPR, SLP, FCPI…).
C’est pourquoi il est essentiel de passer par une sélection rigoureuse, en analysant la stratégie du fonds, son historique, son équipe de gestion et son engagement en matière de reporting.
Comment intégrer du Private Equity dans son patrimoine ?
Le Private Equity peut être logé :
- Dans une assurance vie haut de gamme (via unités de compte éligibles),
- Dans un PER, en tant que support de diversification long terme,
- En direct, pour les patrimoines importants (via club deals ou SLP).
Il est généralement recommandé de limiter l’exposition à 5 à 15 % du patrimoine financier, en fonction du profil et de l’horizon.
Bien utilisé, c’est un vecteur de performance qui complète une stratégie de diversification patrimoniale mature.
Exemples non exhaustifs de nos solutions



Vos questions sur le Private Equity
Est-ce réservé aux très gros patrimoines ?
Non. Certains fonds sont accessibles à partir de 10 000 € via des contrats d’assurance vie ou PER. D’autres requièrent des tickets plus élevés. L’essentiel est de bien calibrer l’exposition selon votre profil.
Quel est le niveau de risque ?
Le capital n’est pas garanti. Certains projets peuvent échouer. Mais en investissant via des fonds diversifiés et bien gérés, le risque est amorti par la mutualisation. C’est un placement à envisager sur au moins 8 ans.
Comment suivre mes investissements ?
Les fonds de Private Equity envoient des rapports réguliers, souvent annuels. Vous suivez la valorisation au fil des années, mais elle reste indicative tant que les sociétés ne sont pas revendues.
Quels avantages fiscaux selon le support ?
En assurance vie ou PER, les gains bénéficient du cadre fiscal avantageux de l’enveloppe. En direct (FCPR, SLP), certains fonds peuvent aussi offrir des réductions d’impôt à l’entrée (IR-PME), ou exonérations à la sortie sous conditions.